mardi 9 septembre 2008

Ironman Louisville 2008

Natation :


À notre arrivé au site du départ de la natation, il y a avait déjà une ligne d’attente.
« Merde!!! Je veux partir parmi les premiers…. »
Par chance, j’ai réussi à me faufiler parmi les 200 premiers.
J’étais content et soulagé à ce moment-là.

Le départ fut donné à 6h50 pour les professionnels.
Comme d’habitude, les pros partent tous ensembles dans l’eau.

Dix minutes plus tard, Bang!!!! C’est à notre tour de partir.
Pour la première fois, je vis un départ type contre-la-montre et on saute un a un au bout d’un quai!
Wow!!!! Génial!!!!

Pour ma part, j’ai sauté à l’eau à 4min 30sec après le départ. Ce fut assez spécial de nager avec peu de monde autour de moi. En sautant dans l’eau, je me suis mis en mode relaxe pour bien me réchauffer.

Nouveauté pour moi, pour la première fois pendant un ironman, je ne portais pas de wetsuit. Deux raisons; personnes n’en portaient et l’eau était assez chaude! Selon moi, l’eau devais être autour de 80F.
Le fait de ne pas avoir porté de wetsuit, je me suis dit que je ferais un temps plus lent, comme quand je nage à la piscine.

Autre détail, lorsque je nage, d’habitude je vois les autres nageurs.
Eh bien ici, je ne voyais rien. Je ne voyais même pas le bout de ma main.
N’oublions pas, nous nageons dans l’Ohio River.

Après trois à cinq minutes, je réalise que je dépassais beaucoup de nageur.
Alors, je me suis mis en mode attaque sans trop forcer. Pour la première fois, je prenais le temps d’admirer le beau paysage de notre parcours de natation.
« Wow, rêves-tu??? C’est très beau…Wow!!! »

Après le tournant, je me concentrais sur ma technique car je nageais seul.
Je voyais d’autre nageur au loin en avant. Le reste du parcours fut sans histoire, nagé en solitaire.

En sortant de l’eau, je vois mon temps de natation : « 1h05 merde, je suis lent!!!! Ce n’est pas grave!!! Concentre-toi sur la prochaine étape».

Évidemment, je prends le temps de taper la main à ma fan inconditionnelle qui me crie : « GO JP! GO JP! ».

Vélo :

Bizarre comme sensation, je roule presque seul. D’habitude, il y a plein de monde que je dois dépasser. Mais là, j’en dépasse un seul à tous les 1 ou 2 minutes. Je suis seul à imposer mon rythme. J’avais l’impression de faire une balade matinale.

Comme ce n’est pas un parcours où je suis le plus à l’aise, j’ai décidé de faire attention à ne pas trop gaspiller mon énergie pour rien. Mon désir de rouler sur les gros braquets était très présent. Il y a fallu que je me rationnalise pour ne pas tomber dans ce piège.

Le parcours est très vallonné, j’ai l’impression de faire une séance d’intervalles sur un home-trainer, avec le décor en direct! Par chance, je roulais contre mon ami le vent. Il m’imposait son respect. Mon ami fut alors généreux avec moi. Il est resté calme durant ma première boucle de vélo. Alors j’ai pu en profiter pour rouler à une cadence où j’étais bien.

À mi-parcours de la boucle, il y avait une foule au village La Grange (le seul du parcours).
Comme j’étais seul, l’ambiance était un peu trop calme à mon goût.
Avec ma main, je leur demande de m’applaudir plus fort.
À ma grande surprise, ils ont répondu à ma demande.
Ils se mirent à crier très fort.
« WOW, je suis ben hot!!! »
Cette innovation de la foule m’a donné l’impression d’être un athlète accomplie.

La première boucle a été plus facile que j’avais anticipé. Alors, je me suis encouragé et je suis resté humble car il reste beaucoup de chemin à faire.

À la deuxième boucle, comme prévue, monsieur le vent augmentait sa présence.

Là, pour la première fois de la journée, je croise les autres triathlètes qui sont derrière moi en termes de position.
« Yes, je vais pouvoir profiter un peu de l’effet d’entraînement des cyclistes pour maintenir ma vitesse de croisière, malgré le vent. »
Effectivement, je dépassais beaucoup de cycliste sans trop forcer.

Il y a deux facteurs à ne pas négliger, le soleil et la chaleur.
J’ai commencé à le ressentir à mi-chemin de la deuxième boucle.
J’étais de moins en moins en position aérodynamique.
Comme le montre très bien la photo.



De plus j’avais mal au cou et j’avais aussi des irritations au niveau des organes génitaux. Malgré ces inconvénients, j’ai pu garder le même rythme jusqu’à la fin du parcours.

Surprise!!!
Je dépassais plusieurs triathlètes femmes professionnelles durant le trajet.
« Je rêves ou quoi!!!! »
A ce moment là, j’ai compris que je venais de franchir une étape dans ma vie de triathlète.

Après avoir terminé la deuxième boucle, je me dirige vers la zone de transition qui est à peu près à 25 km de là. Ce dernier bout de parcours, je roulais encore plus en solitaire. Pendant ce temps, il y a eu 4 triathlètes qui m’ont dépassés et au niveau psychologique, cela n’a eu aucun impact sur moi car j’avais atteint mon objectif de le faire en bas de 5h30. J’ai tout de même dépassé deux triathlètes dont un triathlète professionnel. J’étais super content. Mais, je commençais à ressentir une fatigue à cause de la chaleur et du soleil.

Alors, durant ses derniers 25 km de vélo, je me préparais mentalement à courir sous un soleil et une chaleur humide très présente.

Durant ma transition, autre surprise, je vois Sylvie (elle faisait du bénévolat dans la zone de transition) qui semblais à la fois surprise de me voir si tôt et à la fois content de ma performance.
Sylvie : « Tu vas bien? »

Moi : « Oui, mais le marathon sera très dur!!!! »

Sylvie : « Go JP! Lâches pas! Amuses-toi!»


Course à pied :

Au début de ma course à pied, je regarde l’heure. Je vois qu’il est possible pour moi de terminer mon ironman en bas de 10h45, si, si, si, je fais le marathon en bas de 4h00. Alors, je décide de regarder ma montre seulement au mile pour ne pas influencer ma vitesse de course à pied.

Jusqu’au 8ième mile, je courais assez bien. À partir de ce moment là, la chaleur, l’humidité et la fatigue musculaire commence à faire son effet sur moi. Je constate que je ralenti un peu. J’espérais maintenir ce rythme là, le plus longtemps possible.

Après quelques points d’eau, je constate qu’il y n’avait pas de Coke à chacun des postes de ravitaillements. J’étais fâché et très déçu!!!

J’avais comme stratégie de boire moitié Coke et moitié eau à chaque ravitaillements pour maintenir mon niveau d’énergie. Alors, je n’avais plus beaucoup d’option. J’ai dû me contenter de boire en alternance du Gatorade et de l’eau ou du Coke et eau selon les disponibilités.

Selon moi, le mélange des deux boissons (Gatorade – Coke) fut une grosse erreur de ma part car ça a probablement causé un malaise dans mon estomac qui finira par affecter ma performance. À partir du 14ième mile, j’ai ressentis des brûlures d’estomac. Incapable de manger sauf des oranges, ni de boire autre chose que de l’eau.

Comme le parcours fait deux boucles, nous passons à 50m de la lignée d’arrivée avant de recommencer l’autre boucle.

À ce moment là, j’étais sûr de voir Sylvie m’encourager. Elle n’était pas là. Alors, je me suis dit qu’elle n’a pas eu le temps d’arriver à temp (elle faisait du bénévolat), elle me verra qu’à la ligne d’arrivé.

Au 18ième mile, j’ai dû arrêter de courir. Mes brûlures d’estomac ont eu raison sur mon mental. J’ai dû accepter, contre mon gré, que mon temp final ne sera pas en bas 10h45 ni celui d’en bas de 11h00 aussi, mon autre objectif. Mentalement, je n’avais plus l’esprit de guerrier.

Quelques miles plus tard, j’ai eu un flash d’un coach.
« Tant qu’à marcher, marche comme un winner JP. »

Alors, j’ai mis en pratique cette idée.
Grâce à ça, j’ai réussi à quelques reprises à courir quelques minutes.
Mon mal au ventre m’empêchait de courir plus longtemps.
Alors je me suis dit : « essaye de réduire tes brûlures en marchant, pour pouvoir courir les deux derniers miles de la course ».

À un mile et demi de la fin, je me suis mis à recourir pour terminer la course avec honneur. Près de la ligne d’arrivé, j’avais de la misère à garder mon souffle pour garder le rythme.
Lorsque j’entends l’annonceur dit : « Jean-Pierre Gagnon from Montréal…. »
Je vois enfin la ligne d’arrivée.
Je me suis dit : « Go! Ils t’attendent. Go! Tu as presque fini….Ouf!!!! Ce n’est pas facile!!!!! Lâche pas!».

Lorsque, je croise la ligne d’arrivée, j’étais très content de mon temps final.
J’ai fait mon meilleur temps à vie.

Évidemment, Sylvie était là.
Elle était super contente pour moi.

Je dois dire, ma réaction primaire de cette course fut : « Wow, quelle belle course ». Ce fut le plus beau Ironman que j’ai fait jusqu’à présent.

Après la compétition, je me suis fait faire un petit massage. J’ai ensuite dévoré un bon souper santé.

Sylvie et moi avons l’habitude d’aller voir les autres arrivants (ou survivants). Nous ne sommes pas restés jusqu'à minuit pour voir le dernier participant arriver car tous les deux étions fatigué et on avait hâte de retrouver un peu de calme. Après quoi, je suis allé récupérer mes choses pour retourner à l’hôtel.



Mon temps final est de 11 :05 :45
Mon classement final est 135ième sur près de 2100.
25 ième sur 342 dans ma catégorie d’âge (35-39ans).

Alors pour le prochain, je vise en bas de 11h00.
Here I come Lake Placid 2009!!!!!

mercredi 16 avril 2008

Ironman Arizona 2008




(la gang : Pierre, moi, Alain, Éric et Lyzane)

Natation


Vers 6h40, je saute dans l’eau. Grrrrrr!!!! Je sens que l’eau est plus froide que vendredi matin. Bof!! Ce n’est pas grave, je vais avoir chaud durant le parcours. Quelques minutes avant le départ, je grelottais beaucoup et j’avais hâte d’avoir chaud.

7h00 - BANG!!! C’est le départ!!!



Le combat de boxe commence, mais ce fut assez court, à peine 500m pour faire mon chemin.

Déjà, j’avais une sensation bizarre. Je manquais de fluidité dans mes mouvements. Peu avant le mi-chemin, j’avais froids aux épaules. Quelques centaines de mètres plus tard, j’ai commencé à ressentir des crampes aux jambes et aux mollets et j’ai froid partout. Je me suis alors dit : ‘ouf! la deuxième moitié sera difficile et longue.’


Par contre, il n’était nullement question que j’abandonne. Ce fut difficile de combattre le froid. Je n’avais pas l’énergie pour avancer à mon rythme normal. Je voyais des nageurs me dépasser. Ce fut difficile psychologiquement. Habituellement, je performe très bien à la nage. Pas besoin de vous dire que j’avais hâte de terminer cette étape.



À ma sortie de l’eau, j’étais déçu de ne pas voir mon temps de natation. Mais je savais déjà que mon temps n’était pas à la hauteur de mes attentes et capacités. Je visais en bas de 60 minutes et j’ai finalement nagé 3.9 km en 1h05.


Après avoir enlevé mon wet-suit et marché quelques pas, j’ai réalisé à quel point j’avais très froid. J’avais de la misère à marcher. C’est à ce moment précis que j’ai compris que je souffrais d’une hypothermie. Il y a eu une bénévole qui a remarqué mon état et m’a transporté immédiatement sous la tente médicale où il y avait des gens pour s’occuper de moi. Un médecin a prit mon pouls et il me posait des questions pour savoir si j’étais conscient et lucide. Avec les questions qu’il me posait, je pensais qu’il voulait m’amener à l’hôpital. Dans ma tête, il n’était pas question que j’arrête. Je me disais : ‘Prends le temps de te réchauffer et tu partiras lorsque tu seras mieux.’. C’est exactement ce que j’ai fait. Entre 18 et 20 minutes plus tard, je me sentais mieux. Alors je suis partie en direction du vélo. J’avais encore un peu froid, mais je savais que j’aurais chaud en peu de temps en vélo.



Vélo


Alors direction vélo et ça presse … J’ai enfilé mes manches et un t-shirt supplémentaire et en sortant de la zone de transition, j’ai vu mon temps 1h28 ... je me suis alors dit quelques %#*@?&*#% ……………….


Par chance, toujours à la sortie du vélo, je vois ma copine Sylvie. Sachant que je suis en retard, elle me demande si ça va? Je lui réponds avec mon pouce oui et non. Oui, je vais mieux et non, j’ai souffert d’une hypothermie. Mais elle sera mis au courant de ce détail qu’à la fin de l’épreuve.



J’étais en mode d’attaque pour dépasser le plus de monde possible. Malheureusement, je pédalais sans vraiment sentir mes jambes. J’avais l’impression d’avoir des jambes gelées. Malgré ce handicap, j’ai réussi a dépasser beaucoup de monde pendant les 30 premiers km et ce, contre le vent. Je roulais à peine à 24-26 km/h. Merde avec cette vitesse, je ne ferai pas un temps en bas de 6h00 pour le vélo. À ce moment là, je savais que mon objectif de temps ne serait pas atteint. J’étais très déçu, je me disais : ‘Pire temps en natation et pire temps en vélo. Pas fort JP!!!! Alors pour sauver ton honneur, tu vas faire un bon temps de marathon. Ok JP…tu es capable…


Le retour de la boucle de 60 km fut très rapide car nous avions le vent dans le dos. Je ne voulais pas trop forcer pour la simple raison que je voulais garder mon énergie pour le marathon. Je me suis laisser emporter par le vent. Malheureusement et par chance aussi, je me faisais dépasser par des coureurs avec des vélos équipés de roues zipp. Je leur disait dans ma tête : ‘Attends moi au marathon, je vais te rattraper!


Au deuxième tour, je commençais à mieux sentir mes jambes. Ce fut le tour le plus facile.

Comme les malheurs n’arrivent jamais seul, je commençais à éprouver des douleurs aux pieds. J’ai toujours eu ce mal de pied durant mes épreuves d’Ironman. Je pense que c’est le fait que mes pieds gonflent un peu après la natation. En dehors des Ironman, je n’ai jamais mal aux pieds en vélo. Mon mal de pied m’empêche de pousser comme je le voudrais. À ce moment là, je me préparais mentalement à faire mon deuil de compléter l’épreuve du 180 km de vélo en bas de 6h00.


Au troisième tour, le vent est encore plus présent. Je roulais par moment en bas de 20 km/h. Psychologiquement, j’ai décroché de la compétition. Je faisais une simple balade de vélo en solitaire. Par contre il y avait quelque chose que me motivait à continuer … c’est lorsque je voyais du monde écraser par terre ou assis sur une chaise soit en train de pleurer ou soit qu’ils étaient découragés, je me disais … regarde, ce gars a un crisse de vélo super aérodynamique et il est même pas capable de le terminer. Alors, je me répétais : Let’s go JP, let’s go JP … Mais en même temps, j’avais beaucoup de sympathie pour eux. Je savais comment ils pouvaient se sentir. Car eux aussi, ils se sont beaucoup entraîner pour ce jour là.



Course à pied


Retour à la zone de transition après 180km en 6h 11m 36s. Ce fut bizarre, car je me suis dit : ‘Il était temps et en même temps … déjà terminé!.’

Lors de la transition, je devais immédiatement prendre beaucoup de sel car j’en ai manqué durant le vélo. Pourtant, j’avais prévu le coup. J’avais prévu 17 capsules de sel de 500mg.

Maintenant, concentrons-nous sur l’épreuve du ‘petit’ marathon. Ma grosse bête noire.

Là, j’avais prévu 15 capsules de sel et ce ne fut pas assez.



Au départ du marathon, je vois Sylvie et je lui dis que je vais bien. Je me sentais bien de ne pas avoir le vent que j’ai subi en vélo. La chaleur ne m’a pas trop dérangé jusqu'à présent. Généralement, je supporte assez bien la chaleur et le froid.



Au départ du marathon, je me disais de courir relaxe car Pierre pouvait me rattraper. Mon premier mile, je l’ai couru en 10 min 30 avec un arrêt aux toilettes de 2 min 30. J’étais content. Je réussissais à rattraper du temps pour arriver à courir à une vitesse de 9 minutes du mile. J’ai pu maintenir ce rythme avec beaucoup de facilité jusqu’au 13ième mile, la moitié du marathon. Déjà mes réserves de sel sont presque à sec. J’ai commencé à m’inquiéter pour mon niveau de sel. Il n’y avait qu’un seul ravitaillement qui pouvait nous fournir du sel.


Je cour sans arrêt jusqu’au 30ième km et c’est quelques mètres plus loin que j’ai commencé à marcher. Mon temps était alors en bas de 3hres. C’est à ce moment que je pense avoir manqué de sel. J’avais mal à l’intérieur des cuisses et je crois que je me suis étirer ceux-ci dû au fait que j’ai les pieds plat. Alors, je marche pendant près de 40 minutes. J’étais à la fois déçu et content. Déçu, car je ne voulais pas marcher. Content, car malgré mon hypothermie du matin, mes jambes ont tenu le coup pendant près du trois quart du parcours et à un rythme intéressant.



Lorsque je croise Sylvie pendant mon troisième tour, elle me demande comment je vais. Je lui réponds que je suis K.O. Là, elle m’annonce qu’Alain et Lyzane ont dû abandonner la course. Dans ma tête je me disais : QUOI? ALAIN ET LYZANE ONT ABANDONNÉS, NON, NON. Je lui demande aussi si Pierre est loin derrière. Elle n’en a aucune idée. Ces informations m’ont donnés un regain d’énergie. J’ai recommencé en alternance course et marche. Je me disais que Pierre pouvait me dépasser car il est meilleur coureur que moi.


Pour terminer avec honneur, j’ai couru sans arrêts, tout en accélérant ma vitesse pour les 2 miles de la fin. Si ma mémoire est bonne j’ai dépassé au moins 5 coureurs.

Enfin je vois la ligne d’arrivée.


Et pour la première fois en 5 Ironman, j’entend l’annonceur Mike Reilley dire :


'Jean-Pierre from Montréal, YOU ARRRREEEE AAAANNNN IRONMANNNNN!'



J’étais très content de l’entendre. Ceux qui ne me connaissent pas, j’ai des problèmes d’audition. Lors de mon premier Ironman, je ne l’ai pas entendu et les autres fois, il ne l’a soit, pas dit, ou je ne l’entendais pas. Depuis ce temps-là, j’espère toujours entendre cette phrase magique par la voix de cet annonceur mythique! Je penses que chaque finissant du Ironman méritent d’entendre cette phrase si simple, mais combien valorisante.


Après la ligne d’arrivé, j’entends quelqu’un me crier: ‘Jean-Pierre You are an Ironman.’

Et il avait un accent québécois. C’était Jean-Philippe, un gars de Montréal que j’ai rencontré dans l’avion en allant à Tempe. Lui et sa copine font un voyage de vélo a Tucson avec un club de triathlon. Ils sont partie de Tucson jusqu'à Tempe pour voir la compétition et espéraient me voir arriver. J’étais super content de les voir. Ce fut la grosse cerise sur mon gâteau.


Après la compétition, je me suis fait faire un petit massage. J’ai ensuite dévoré des tranches de pizza froide et des frites. Sylvie et moi avons l’habitude d’aller voir les autres arrivants (ou survivants). Nous sommes restés jusqu'à minuit pour voir le dernier participant. Après quoi je suis allé récupérer mes choses pour retourner à l’hôtel.


Ce fut une longue journée, presque 24hres debout.

De tous mes Ironman, ce fut le plus difficile. Ma médaille, je l’ai mérité et j’en suis très fier. Je suis heureux aussi d’avoir un Ironman dans le corps au mois d’avril. Ça commence bien ma saison et c’est une excellente préparation pour mon prochain Ironman de 2008 … Ironman Louisville, Kentucky, Here I come, le 31 août prochain!


Pour voir mes stats, voici le lien